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Byther Smith
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Né le 14 avril 1932 à Monticello (Mississippi) |
Instrument(s) : Chant Guitare |
Grandes dates |
| Byther Smith naît à Monticello, Mississippi, le 14 avril 1932. Le début de son existence n’est pas des plus rose ; sa mère meurt durant l’accouchement et son père décède six mois plus tard. En outre une de ses soeurs périt dans un incendie (drame dont Smith tirera plus tard une chanson et un titre d’album). Le jeune garçon est élevé par une tante et un oncle à la ferme. A 15 ans il quitte celle-ci pour s’en aller sur les routes du Sud, trouvant de l’embauche sur les chantiers de construciton. Cette vie rude lui donne une silhouette impressionnante, qu’il travaille également en fréquentant les salles de gymnastique, et le fait se tourner vers la boxe. Hélas il va vite retomber sur terre, éprouvé par sa première défaite. Sa tante lui conseille alors de se tourner plutôt vers la musique. Ce sage conseil est suivi et il commence sérieusement à s’initier à la guitare. | | | Au milieu des années 50 son cousin, le fameux J.B. Lenoir, lui propose de l’aider dans le monde de la musique si jamais il passe par Chicago. Byther ne se le fait pas dire deux fois et, en décembre 1956, en compagnie de son épouse Etta Mae, il part pour la Cité des Vents. Si il ne peut intégrer le groupe de Lenoir, Smith s’installe néanmoins à Chicago très vite séduit par le West Side Sound de Buddy Guy et Magic Sam. Il travaille sa guitare avec Freddy Robinson et Hubert Sumlin. Il
se produit dans les clubs du West Side et enregistre plusieurs 45 T dont « Give me my white robe » largement diffusé sur les radios noires. | | | Dans les années 70, il joue cinq ans comme guitariste dans le groupe de Junior Wells. Byther a ces mots “ Junior found out I was the kind of person he really could trust. I wasn’t a drinker or anything like that. See, I believe my talent is a gift of God.” Il entreprend une tournée au Japon, et en 1984 il enregistre deux albums «Housefire » et « Tell me how you like it ». Il reçoit une excellente critique mais leur distribution se trouve limitée par leur production sous des petits labels. Byther Smith se produit dans des grands festivals européens, avec Big Mama Thornton, John Lee Hooker et Ligtnin’ Hopkins, il se révèle comme leader au festival de Jazz de Montreux. | | | En 1989 il enregistre à Chicago « Addressing the Nation with the blues » mais ne trouvant de label qui lui convienne aux Etats Unis, il se tournera en 1994 vers le label anglais JSP. Cet album sera particulièrement remarqué et il est considéré comme l’un des meilleurs disques de Chicago Blues de ces vingt dernières années.
Cette production donne une envolée à sa carrière. En 1991 Bull Eyes Blues achète les droits de « House Fire », puis Byther Smith réalise avec eux l’étourdissant «I’m a Mad man ». Puis c’est « Blues Knights » chez Evidence en 1994 et chez Delmark en 1996 et 1997 « Mississipi Kid » très bon album fait de blues langoureux, de shuffles, funk, et « All nigt Long ». Son dernier CD est sorti chez Black and Tan « Smitty’s Blues » en 2002. | | | Byther Smith a la caractéristique d’avoir dans ses morceaux de guitare, des introductions trés élaborées, très fortes. Sa voix mordante et vibrante transcende carrément son public. Son jeu est clair, sans fioritures, sobre, sans grands jeux de scène. Il ne rechigne pas sur quelques rythmiques funky blues, boogie-woogie, même si ses compositions sont souvent sur une trame dramatique, c’est en fait un compositeur remarquable, intelligent et souvent dérangeant. Byther Smith est un des plus grands représentants du Chicago Blues actuel, révélé sur le tard, à plus de 50 ans. | | | |
Biographie écrite par Devil's Slide
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