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Shreveport
Lorsque l’on évoque la Louisiane, on pense généralement à des fins de journées humides, au ronron des ventilos, aux parfum des fleurs mêlés à ceux des épices, au Mississipi et aux bateaux à aubes, ou encore à une balancelle sous la véranda d’une vieille plantation… sans oublier le son syncopé du jazz qui s’élève… ![]() aujourd'hui les festivals à l’honneur dans les environs sont pourtant bien loin de cette atmosphère et offrent une vision plus décalée de la Louisiane… Les fans de musique country ne seront pas en reste. Rendez-vous au Shreveport Municipal Auditorium où se sont notamment produits Elvis Presley, Johnny Cash et Jerry Lee Lewis au début de leur carrière. Vous pourrez le visiter et observer, accrochées aux murs les nombreuses photos signées des artistes qui y ont donné un concert. "Mudbug Madness"
En 1984, un groupe d’habitants de Shreveport en avait assez d’entendre que les habitants de la ville étaient plus texans qu’autre chose. Ils ont ainsi créé le "mudbug madness", festival de deux jours ayant lieu au centre de Shreveport. Ce festival est maintenant l'un des plus grands et des plus populaires festivals Cajun de la Louisiane, incluant la creme des artistes Cajun, Zydeco, blues et jazz, la cuisine "mouth-watering" Cajun, des concours loufoques, et des animations pour tous les âges. Le festival se tient aujourd'hui sur quatre jours et attire grace à sa reconnaissance nationale un grand nombre de touristes avec 56 000 personnes par jour. Contraband Days : Festival Pirate à Lake Charles
Les « Contraband Days » proposaient, pour leur 50ème édition en 2007, plus d’une centaine d’événements avec 100 000 personnes attendues. Depuis 1958, ce festival dédié aux pirates, rend hommage à Jean Laffitte, célèbre contrebandier, qui, trois siècles en arrière, longeait les bords du Lake Charles. La légende veut que lui et ses complices aient caché et enterré un trésor au bord du lac...
L’objectif du festival est de développer les activités et animations de Lake Charles pour attirer un maximum de visiteurs ; les bénéfices sont reversés à des organismes de charité, écoles et églises. Une nuit d’alcool gratuit est prévue et de nombreux concerts sont organisés (chrétien, gospel, country, cajun, zydeco, urbain, rock…)
situation : environ 300 km à l’ouest de la Nouvelle-Orléans, entre Shreveport et Baton Rouge. Par ailleurs, Shreveport, qui est la deuxième plus grande ville de L’Etat, est aussi le premier lieu de tournage de films. Certains endroits pourraient bien vous sembler familiers! Shreveport est le centre de l'Ark-La-Tex, la région comprenant l'Arkansas, la Louisiane, et le Texas. on y trouve beaucoup de lieux magiques et prestigieux, tels les cinq bateaux-casinos de Shreveport-Bossier City, qui attirent des gens de quatre États et leur proposent une expérience alliant spectacles, gastronomie et jeu. Elle a aussi quatre universités, L'Université de l'État de la Louisiane à Shreveport, L'Université Centenary de la Louisiane, L'Université Austral de Shreveport, et L'Université Baptiste de la Louisiane.
Le siège de l'American Rose Society et sa roseraie se trouvent près de Shreveport.
Shreveport est une ville pleine d'histoires musicales qui ont déjà été écrite et enregistrée, et où l'histoire continue toujours à se fabriquer. Shreveport était le siege de Blue Goose district et de Fannin Street, c'étaient des lieux magique pour apprendre le blues. Cette partie du pays était une école de la musique et à Shreveport, John Lee Hooker a enregistrée là pour les disques Jewell, Lightnin Hopkins y a lui aussi enregistré, ainsi que Lowell Fulson. De sa proximité avec le Texas il résulte qu'un certain nombre de bluesmen de la région ont vu leur carrière osciller à cheval sur les deux états.
C'est le nom de Leadbelly que l'on retrouve souvent associé à Shreveport beaucoup plus en tout cas que les obscurs comme, Jesse "Babyface" Thomas, Willard "Ramblin'" Thomas, ou Oscar Woods, que ces pages essayeront de mettre en lumière.
C'est Memphis Minnie qui nous accompagnera au long de cette étape en nous interprétant Shreveport Blues I've got a man in Shreveport, he's forever on my mind I've got a man in Shreveport, he's forever on my mind When I lay down at night, he bothers me all the time He's a long tall papa, live mostly on Texas Avenue He's a long tall papa, live mostly on Texas Avenue And if I don't get that man, I'll forever have the Shreveport Blues He's a sweet lovin' man, one that knows his stuff He's a sweet lovin' man, one that knows his stuff Takes me in his arms so easy, he's not a bit rough I never get tired of lovin', cause he's got all I need I never get tired of lovin', cause he's got all I need I want my lovin', ten or twelve times a week Shreveport Shreveport, Shreveport where is my man? Shreveport Shreveport, Shreveport where is my man? Shreveport Shreveport, Shreveport where is my man? Oscar "Buddy" Woods Né aux alentour de Natchitoches une localité située entre shreveport et Alexandria, sa date de naissance est inconnue et selon les différentes sources varie de 1892 à 1900, Oscar "Buddy" Woods était un musicien de rue connu sous le nom de "The Lone Wolf".
C'est un pionner du style "lap steel bottleneck blues slide guitar", et certains experts pense qu'il a put être un élément décisif dans la création de ce genre. On sait qu'en 1925 il résidait a Shreveport où il jouait dans les rues, c'est là que c'est développé son approche de la slide après avoir vu des troupes d'amuseurs musicaux hawaïens pour touriste au début des années 20. Peu de temps après son arrivée à Shreveport, Woods a commencé une longue association avec le guitariste Ed Schaffer, et ensemble ils ont joué sous le nom de "Shreveport Home Wreckers", apparaissant souvent au Blue Goose Grocery and Market, un établissement notoire de Shreveport connu pour avoir été un bar clandestin.
Woods et Schaffer font leur deux premiers enregistrements en tant que "Shreveport Home Wreckers" pour Victor à Memphis le 31 Mai 1930. Pour quelqu'un qui avait comme surnom "The Lone Wolf", Woods a eut beaucoup de chance de pouvoir enregistrer au final en collaboration avec de nombreux autres artistes. Depuis ces premières sessions jusqu'aux enregistrements de terrain pour la librairie du congrès en octobre 1940, Woods aura été impliqué dans la réalisation de pas moins de 35 titres.
Après cela Wood disparait pour le public jusqu'à sa mort en 1956. Il serait selon certaine source resté à Shreveport en jouant dans les bals et dans les rues jusqu'à la in de sa vie. L'impact d'Oscar Woods sur le développement du bottleneck slide a été crucial ; un musicien Texan qu'il a pris sous son aile autour de 1930 connu sous le nom de "Babe Lemon Karo Turner" deviendra plus tard Black Ace..
Durant sa vie Woods était connu pour son titre "Lone Wolf Blues" mais aujourd'hui c'est sa version de "Don't Sell it- Don't Give it Away" en collaboration avec The Wampus Cats qui figure le plus souvent dans les anthologies. En outre, Robert Johnson a payé à Shreveport Home Wreckers un hommage spontané en utilisant un vers pratiquement in extenso issu de leur chanson de 1932 "Flying Crow Blues" en l'utilisant comme vers de conclusion dans son propre titre "Love in Vain".
Atypique est aussi Black Ace, de son vrai nom Babe Turner, qui est l’un des très rares musiciens de blues à jouer de sa guitare à la manière hawaïenne, à plat sur les genoux. Né à Hughes Springs au Texas, à quelques Kilomètres de la Louisiane, en 1907. Turner apprend la guitare sur un instrument qu’il fabrique lui-même, et se contente d’animer de petites soirées ou des pique-niques, tout en travaillant à la ferme de ses parents, avant de pouvoir s’offrir sa première vrai guitare à l’âge de 22 ans. La dépression alors en cours étant particulièrement difficile, sa famille et lui-même sont obligés de déménager à maintes reprises pour chercher du travail, quand B. Turner, alors à Shreveport, fait la rencontre de Oscar Buddy Woods, l’un des seuls musiciens noirs à utiliser sa guitare à la manière hawaïenne, en lap-steel. Les deux artistes travaillent ensemble quelques temps jusqu’à ce que Turner adopte à son tour la position hawaïenne, assimile les techniques de Buddy Woods et s’offre une National Style 2, munie d’un manche carré.
Si le jeu de B. Turner n’est pas d’une grande sophistication, il obtient de sa guitare National un timbre d’une grande finesse emprunte de légèreté qui s’accorde bien à sa voix profonde. Turner doit attendre le milieu des années 1930 et le début du ralentissement de la dépression pour susciter l’intérêt des firmes discographiques. En effet, ses premiers enregistrements sont le fait de la compagnie Decca, pour laquelle Turner grave six faces, dont « I Am The Black Ace » qui lui donne son nom de scène. Il enregistre ensuite deux titres pour Vocalion en 1938 sous le nom de Buck Turner, avant d’apparaître fréquemment sur diverses stations de radio comme la KFJZ. B. Turner est ensuite appelé sous les drapeaux pendant la seconde guerre mondiale et ne suscite plus guère d’intérêt parmi le publique, si ce n’est une brève réapparition dans les années 1960. Traine aussi dans les rues, King Solomon Hill Né Joe Holmes en 1897 dans le Mississippi, il a appris son métier dans les alentours de Shreveport.Chanteur et guitariste il a enregistré quelques faces pour les disques Paramount en janvier 1932. Plus que tout autre interprète de blues King Solomon Hill chante et joue sa guitare dans un style extrêmement irrégulier. Vous ne pouvez pas suivre le rythme de son jeu, peu importe comment vous vous y essayez! Hill semble jouer des solos pendant les couplets chantés, alors qu'il devrait se la couler douce. Si vous aimez déjà Robert Johnson et surtout sa chanson "Hellhound on my Trail", vous voudrez probablement partir à la recherche des enregistrements de King Solomon Hill's. Il est un artiste de country blues qui rend le son Robert Johnson positivement normal.
King Solomon Hill est mort en 1949 à Sibley, Louisiane (une petite ville à l'est de Shreveport). Les aficionados du blues ont recherché pendant des années pour retrouver sa véritable identité et avoir la possibilité d'en savoir plus sur son travail. dans les années 60, il semblait établi que les origines de cet artiste avaient été perdues pour toujours. L'enquête.
En 1967, un chercheur amateur travaillant sur son temps libre, Wardlow, est réputé pour retrouver l'histoire de ces artistes vagabond du blues dont la trace s'était perdue, se lance à la recherche de Hill. Cette enquête est devenue le plus grand morceau de son travail, révélateur dans sa carrière, qui l'a amené à la paroisse de Webster. Après avoir épuisé tous les moyens de résoudre le mystère de l'artiste, Wardlow s'est tourné vers les créations musicales de Hill à la recherche d'un quelconque indice sur son identité. Seulement quatre blues de l'homme avaient survécu et la source des indices était très mince, mais une caractéristique de ces blues était que les textes traitaient souvent de la vie quotidienne du chanteur. Au bout d'un moment, Wardlow a reçu son premier indice avec un appel téléphonique d'un autre chercheur. Celui-ci avait écouté soigneusement les textes de la chanson la plus connue de Hill, "Gone Dead Train". Il dit à Wardlow qu'il pensait avoir entendu l'expression "goin to Minden" dans la chanson. Déchiffrer des mots dans les chansons de Hill est quelque peu difficile, tant il est dur de comprendre quels mots le chanteur employaient. Il chante avec une voix de fausset compliquée par un lourd accent du sud, empêchant la compréhension des paroles. Wardlow cependant, a été d'accord avec l'évaluation de son ami. La présence du nom Minden a résonné comme une cloche dans la tête de Wardlow. Bien qu'un résidant du Mississippi pendant la majeure partie de sa vie, jusqu'à ce qu'il ait eu sept ans ce dernier avait vécu dans le sud de la commune de Bienville juste à coté de Minden.
Il a immédiatement associé de Minden à la commune de Webster en Louisiane. Davantage d'écoute de ces textes ont indiqué que plus tard dans la chanson, Fryeburg est cité par Hill. Ceci a conforté le sujet pour Wardlow car grandissant près de Ringgold il a connu Fryeburg et sa proximité de Minden. Pour trouver des réponses à sa recherche, il s'est concentré sur la commune de Webster au sud de Minden. Wardlow est venu à Minden et a commencé la première fois, par demander s'il pourrait trouver dans la communauté noire quelqu'un qui connaissait un chanteur appelé Hill, et qui jouait ces quatre chansons.
Il a naturellement rencontré de la méfiance en tant qu'étranger blanc posant beaucoup de questions en ces temps de tensions raciales. Il a finalement obtenu une réponse quand un homme a remarqué que cela ressemble à "Joe Holmes", _ allez à Sibley, c'est l'endroit où il a grandit. A son arrivée dans Sibley, Wardlow répète son scénario d'interrogation et il est récompensé. Trouvant un vieil homme de couleur se reposant sur le porche devant sa petite maison, Wardlow lui demande s'il n'avait jamais entendu parler d'un chanteur de blues appelé King Solomon Hill qui avait l'habitude de vivre dans le secteur et qui a chanté des chansons telles que "Gone Dead Train" et "Tell Me Baby, What Fault You Find In Me". Après un instant de reflexion l'homme de couleur répond, _ je ne me rappelle d'aucun Solomon Hill, mais moi j'ai eu un cousin appelé Joe Holmes qui avait l'habitude de chanter toutes ces chansons que vous avez mentionnées.
***Roberta Allums, qui a été par le passé mariée à Joe Holmes, est ici avec un voisin (non identifié) détenant un disque de 1932 de King Solomon Hill. Photo Gayle Wardlow*** Dans son esprit Wardlow était bien sur le chemin de démêler le mystère de King Solomon Hill. Et au bout d'une demi-heure de cette conversation, Wardlow parlait avec l'ancienne épouse de Joe Holmes, "Roberta Allums" qui d'après Wardlow avait vécu pendant 31 années avec un des mystères les plus incroyables du country blues. C'est l'histoire qu'elle a raconté à Wardlow qu'il a rapporté d'abord dans un article du magasine Blues World et plus tard dans son livre. Joe Holmes, dit le Roi Solomon Hill, était natif du Mississippi du sud. Il était né à McComb en 1897. Holmes est venu en Louisiane du nord en 1915, et trois ans après il a épousé Roberta Allums. Holmes ne s'est jamais vraiment fixé et en conséquence, en 1920, est revenu à McComb avec épouse et enfant. A McComb, il a rencontré le chanteur de blues, "Salty Dog Sam Collins". Roberta Holmes se souvient être sorti avec son mari et l'avoir vu accompagner Collins dans un juke joint.
Les Holmes ont habité à McComb pendant 12 mois. Puis Roberta et sa fille Essie sont rentrées à la maison à Sibley tandis que Joe restait six mois supplémentaires à McComb, jouant la musique et effectuant autant que possible des petits travaux. Il est alors revenu à Sibley. En 1928, le légendaire "Blind Lemon Jefferson" du Texas est venu à Minden. Il a trouvé Holmes chantant dans les rues. Jefferson a aimé ce qu'il a entendu et bientôt Holmes ainsi qu'un autre bluesman local, "George Young", sont parti avec Jefferson pour voyager et jouer dans le nord du Texas. Après deux mois, Jefferson et Holmes se sont disputés et se sont séparés. Holmes a joué au Texas encore pendant un moment puis est alors revenu à Sibley. Plus tôt dans le secteur, Holmes avait commencé à jouer avec Willard Ramblin Thomas un artiste de blues qui se produisait hors de la région de Shreveport. Les deux ont joué dans le quartier célèbre de "Blue Goose" à Shreveport, dans des juke joints dans la campagne autour de Webster et de la commune de Bienville. Le destin a touché la vie de Holmes une deuxième fois alors qu'il jouait dans les rues de Minden en 1932. Un collecteur de musique pour les disques Paramount était venu dans le secteur, après avoir entendu parler de talent local de blues. Il a entendu le jeu de Holmes et lui a offert de l'enregistrer pour les studios Paramount. Holmes a demandé à Roberta si elle pensait qu'il devrait accepter l'offre. Elle lui a dit d'aller où il voulait, mais Holmes a semblé peu disposé s'y rendre.
Néanmoins il a pris l'offre et est allé d'abord à Birmingham, Alabama et puis aux studios Paramount à Gratfon, dans le Wisconsin. C'était lors de cette session d'enregistrement, la seule d'Holmes qu'il a enregistré quatre chansons, dont trois représentatives du secteur sont toujours considéré dans la communauté du blues comme des classiques. Les quatre chansons étaient : Gone Dead Train, What Fault You Find In Me, Down On My Bended Knee, et Whoopee Blues. Holmes est revenu à Sibley avec ses disques et est même allé en tournée dans le Texas pour les promotionner. Cependant, peu de résidents noirs de la région ont eu les soixante-quinze cents pour acheter les disques, et surtout parce que peu d'entre eux n'ont eut de tourne-disques. La plupart des amis de Holmes n'ont jamais cru à son histoire, car les disques qu'il a rapportés à la maison avaient été marqués dans les studio avec des étiquettes blanches et il ne s'est pas avérés que ses disques étaient produits.
Ceux qui ont vu les disques ont généralement cru que Holmes avait payé lui-même pour avoir enregistré et que ces disques étaient unique. Comme la dépression s'aggravait, Paramount a fait faillite et la carrière d'enregistrement de Holmes à prit fin avec cette une session. Il a continué à voyager à travers le nord de la Louisiane et l'est du Texas, jouant son style unique de blues. Cependant sa vie était bientôt entrainée dans une spirale descendante victime de la multiplicité des artistes de blues de cette époque. Considéré comme des hors caste dans la communauté noire en raison du fait qu'ils échappaient à un style de vie traditionnel, les musiciens noirs de blues étaient encore bien plus des parias pour la communauté blanche dans le sud raciste. Souvent ils ne leur à pas été même permis d'ouvrir un compte bancaire et n'ont pas habituellement dépensé ce qu'ils ont gagné pour sortir de leur condition.
L'alcool était facilement disponible, même pendant la prohibition, et est devenu la ruine d'ainsi plusieurs de ces artistes. Dans les années 40, Holmes luttait avec les démons de l'alcoolisme, mais jouait toujours sa musique. Son épouse s'est rappelée qu'il n'est jamais allé à l'église et elle a ressenti, que "Joe était protégé par un ange gardien", "juste comme s'il allait directement au diable". En 1949, Holmes est devenu "défectueux" encore un mots de Roberta Holmes, "il n'est jamais entré chez aucun docteur". Imaginez le malade : étendu environ trois jours avant de mourir. Il buvait encore avant qu'il ne soit mort et il a commencé à saigner à l'intérieur. Il a eu une hémorragie. Il a bu à toute l'heure. Il buvait déjà quand nous nous sommes mariés. Les doutes de Wardlow était satisfaisant pour qu'il pense avoir résolu le mystère de King Solomon Hill. En plus des témoins mentionné il avait parlé à une douzaines de personnes qui avaient entendu jouer Holmes et tous, sans effort particulier, pouvaient nommer les chansons qu'Holmes avait toujours joué et qui ont été assorties au répertoire de King Solomon Hill. Après avoir édité ses résultats dans Blues World , Wardlow était bientôt attaqué pour avancer une fausse explication. Les critiques ont précisé qu'il n'avait pas produit de document simple prouvant que Joe Holmes avait réellement vécu sans compter le fait il n'a eu aucune explication pour le nom King Solomon Hill. Ces critiques ont conclu que Wardlow avait fabriqué une histoire pour se faire remarquer. Wardlow est revenu sur place, déterminé à prouver l'existence de Joe Holmes et à établir qu'il était en fait King Solomon Hill. Ses premiers efforts dans ce secteur ont rencontré peu de résultats tangibles. Il n'y avait aucun registre en Louisiane qui ne fit état de la mort de Joe Holmes. Roberta et Joe avaient été séparés pendant beaucoup d'années entre leur mariage et le jour où il est mort et le droit coutumier n'avait jamais exigé le classement des papiers de divorce. En fait, Joe habitait à Heflin avec une nièce quand il est mort, ainsi Roberta n'a même jamais su où il a été enterré ou eu une quelconque informations sur le lieu son enterrement ou de sa tombe. Abandonnant l'espoir de trouver n'importe quel document officiel, Wardlow est revenu dans la région de Sibley, concentrant son attention sur la région de Yellow Pine où on lui a rapporté que Holmes avait vécu. Il a trouvé John Willis, qui a non seulement connu Joe Holmes, mais également avait joué de la guitare avec l'artiste de blues. Il a écouté les enregistrements de Hill et a identifié le chanteur sur ces disques comme étant Joe Holmes. Wardlow a alors demandé si Holmes n'avait jamais utilisé le nom de King Solomon Hill en jouant. Willis a répondu: _Non monsieur, mais tu vois cette église là-bas ? C'est l'église baptiste du King Solomon, et bien ici où vous vous tenez c'est la commune de King Solomon.
Eureka, Wardlow avait finalement résolu, dans son esprit, le mystère de ce nom d'emprunt pour Joe Holmes, chanteur de blues. Bien que le témoignage de cet autre paysan de Louisiane ne satisferait probablement pas ses critiques et en dépit d'un doute raisonnable Wardlow avait à l'évidence, établi qu'il avait trouvé King Solomon Hill, pourtant la polémique a continué dans la communauté blues pendant plus presque deux décennies supplémentaires. En 1986, Wardlow est venu avec une nouvelle idée au sujet de la façon résoudre le mystère. Beaucoup d'artistes de blues ont pris comme nom de scène les endroits où ils ont vécu. Bien que Willis ait indiqué à Wardlow la que commune s'est appelé King Solomon, il n'a eu aucune preuve qu'une telle utilisation était commune ou même précise. Wardlow est entré en contact avec un résidant local E.B.Wall, qui pendant de nombreuses d'années a acheminé le courrier dans la région de Sibley et de Yellow Pine. Dans une lettre à Wardlow, Wall a confirmé que King Solomon était un nom de lieu légitime pour la communauté dans la région de Salt Works et Yellow Pine au sud de Webster. Il a déclaré que le bureau de poste de Sibley a fourni le courrier adressé à quelqu'un vivant dans King Solomon Hill, Louisiane dans le secteur autour de l'église baptiste de King Solomon. La lettre de Walls marquent a l'évidence le rapprochement en confirmant pour le compte de Wardlows que l'artiste de blues perdu de vue depuis longtemps, King Solomon Hill, était en réalité Joe Holmes de Sibley, Louisiane. En outre, son utilisation intelligente du service postal des Etats-Unis est devenue un outil utile qui plus tard a mené à la découverte d'autres artistes de blues qui ont adopté des noms de lieu obscurs pour leurs identités d'artiste. Ainsi il y a un autre chapitre à ajouter à l'héritage musical riche du secteur. La région de Yellow Pine était également le pays de Gene Austin, donnant à cette ville de bucheron disparue le statut d'être le foyer de deux artistes d'enregistrement au statut national. Il faut admettre que pour un fan les quelques blues, enregistrés de King Solomon Hills sont certainement d'un goût acquis. Le bruit de textes déformé, les instruments mal accordés produisent un son parfois cacophonique, mais l'énergie et l'âme inhérentes de la musique apparait au travers. si bien qu'aujourd'hui quand vous descendez la route 371 au sud de Sibley, faites un détours à droite à l'intersection de Salt Works Road, 2.7 milles au sud du feu de signalisation dans Sibley. Avancez d'un demi- mille et du côté droit vous verrez la nouvelle église baptiste du Roi Solomon. Vous serez dans un lieu où le sol résonne du battement du pied d'un artiste pionnier du blues. Bien que l'église n'ait aucun raccordement à l'artiste, c'est un rappel réel de la source de son nom.
Vu les contributions de Holmes, d'Austin, de Howard Hausey, de Percy Mayfield, de Ben Looney et de tant d'autres, la réputation souvent-entendue de cette région comme terre en friche culturelle est clairement confondue. On peux seulement se demander quel autre trésors artistique de coin attendent encore, là, d'être découverts. D'après John Agan. ******John Agan est un historien local, un instructeur dans un Institut de Formation Supérieure et un auteur édité. Sa colonne apparaît le vendredi dans le Minden Presser-Annoncent.****** Willard Ramblin' Thomas
Willard "Ramblin" Thomas est né autour de 1900, probablement au Texas, mais il est possible que ce soit en Louisiane. On ne connait que très peu de chose à son sujet sauf qu'il a enregistré dix-huit titres pour Paramount et Victor entre 1928 et 1932.
Il était un guitariste autodidacte qui a passé la majeure partie de sa vie à jouer aux coins des rues et dans les juke joints au Texas, en Louisiane et dans la région du delta du Mississippi, souvent en compagnie de King Solomon Hill. Autrefois après son dernier enregistrement de 1932, on dit qu'il partit à Memphis où serait mort peu de temps après son arrivée. L'histoire de son surnom est révélé par le une des ses chanson en 1928 "Ramblin' Man" I feel like rambling, rambling stays on my mind I feel like rambling, rambling stays on my mind And I ain't satisfied unless I'm rambling all the time Now you will wake up in the morning and find me gone And you will wake up in the morning and find me gone Because I'm a rambling man and I can't stay at one place long It's one day and one night is long as I stay in one place It's one day and one night is long as I stay in one place But I've been in Chicago one week because I like these Chicago ways I'm going to leave here walking, chance is that I may ride And I'm going to leave here walking, chance is that I may ride Because I'm going to ramble until the day that I die NB : Deux titres de Ramblin' Thomas sont disponibles dans le salon d'écoute : Ouvrir le salon d'écoute C'est sur ce titre que s'achève la première partie de notre exploration de Shreveport |
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